Marianne Viader : « Deviens le ou la prof que tu as toujours rêvé d’avoir ! »
Un article écrit par Alice Tillier-Chevallier
Formations, « rencontres au sommet » de formateurs et d’experts, club de lecture, podcast, blog… Culture FLE, le site créé par Marianne Viader multiplie les formats pour accompagner les enseignants, les pousser à la réflexion et faire le lien entre théories didactiques et pratiques de classe.
Avant de devenir enseignante de FLE, Marianne Viader a d’abord étudié la philosophie. Et son offre de formation, proposée sur son site Culture FLE, en porte aujourd’hui la marque. Y affleure constamment la volonté de faire réfléchir les enseignants à leur métier et de tisser le lien entre théorie et pratique.
« L’idée de ces formations est venue de ma propre expérience, explique l’enseignante. J’aurais aimé bénéficier d’un accompagnement quand j’ai moi-même fait mes premiers pas dans l’enseignement du FLE en Allemagne, après m’être formée à distance grâce au diplôme universitaire de l’université Grenoble Alpes / CNED à la fin des années 2000. Il n’était pas si évident de passer des connaissances théoriques à leur mise en application au sein d’une classe ! Cet accompagnement que je n’ai pas eu, j’ai eu envie de le créer moi-même pour les autres. »
Après dix ans d’enseignement auprès de différents publics – aussi bien scolaires qu’étudiants ou adultes – dans des contextes variés – d’abord dans le cadre du programme des assistants de langue, puis dans des écoles privées, des écoles professionnelles, ou encore à l’université –, Marianne lance Culture FLE en juin 2018. Elle a déjà un site proposant une offre de cours pour les apprenants, baptisé Culture & Confiture, un clin d’œil à la fameuse citation attribuée à Pierre Desproges (« La culture, c’est comme la confiture. Moins on en a, plus on l’étale ! »). Culture & Confiture aura un petit frère, destiné, lui, aux enseignants : Culture FLE. « Le nom renvoie à cette culture professionnelle partagée des professeurs de FLE, commente Marianne. Il fait aussi référence à ce goût pour les voyages et les cultures étrangères qui nous rassemble tous, je crois. On ne fait pas ce métier par hasard. »
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