Depuis quelques années, des étudiants de l’UTC (Université de Technologie de Compiègne) explorent, questionnent, expérimentent ce lien sensible à la forêt dans le cadre des grandes transitions via des projets et activités qu’ils initient.

Par Carole Lefrançois

« C’est fou ce que l’homme invente pour abîmer l’homme et comme tout ça se passe tranquillement, l’homme croit vivre et pourtant il est déjà presque mort et depuis très longtemps. »
Jacques Prévert, Paroles

Les paroles de Prévert que nous mettons ici en exergue demeurent d’actualité. On peut ajouter que les forêts meurent aussi. Selon les données de l’Office national des forêts, dans la forêt de Compiègne (Oise) 40 % des arbres sont menacés ou en voie de disparition. D’où le plan d’action en cours pour planter de nouvelles essences, plus adaptées à la crise climatique.

Revoir la place de l’homme dans le diptyque nature et culture ; promouvoir ou contribuer à ces transitions écologique, sociale, économique et humaniste en reliant les sciences physiques et de la vie, les sciences humaines et sociales, et l’art : un nouveau parcours d’ingénierie soutenable a ainsi vu le jour à l’Université de technologie de Compiègne (UTC), sous la direction de Claire Rossi. Il aborde trois dimensions : l’approche et la modélisation systémique, la démarche de « low-technicisation » (en opposition au high-tech), le recul critique sur nos propres cultures.