Vivre et étudier en France – La mobilité en partage
Qu’en est-il aujourd’hui de la mobilité étudiante en France ? Avec la crise sanitaire, les cartes ont été redistribuées. Mais la tendance demeure : l’internationalisation de l’enseignement s’impose bel et bien dans un contexte de concurrence accrue, sous l’influence aussi d’évènements comme le Brexit et la guerre en Ukraine.
L’attractivité de l’enseignement supérieur français demeure vivace. En particulier dans le domaine de la recherche puisque 11 % des étudiants internationaux en mobilité en France préparent une thèse (source OCDE). Comme le souligne judicieusement le rapport de l’Observatoire territorial de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs : « Le nombre d’étudiants internationaux est un élément de soft power, un signe de l’attractivité du système d’enseignement et témoigne de la capacité à former les élites de demain et à diffuser ses valeurs. Les étudiants en mobilité génèrent également des revenus pour les territoires et les établissements, renforcent les liens économiques et peuvent, s’ils demeurent dans le pays qui les a formés, renforcer durablement la société et l’économie qui les accueillent. » Selon les derniers chiffres publiés par Campus France, on compte actuellement 365 000 étudiants étrangers dans l’Hexagone.