La parole aux nouveaux enseignants: quel avenir dans le français langue étrangère?
Nous retrouvons Olivia, Guillaume, Julien et Émilie fraîchement diplômés du DPAFP, le diplôme de professorat de l’Alliance française Paris Ile-de-France. Ils nous livrent leurs attentes, leurs inquiétudes et leurs envies à l’issu de leur formation.
Alliance française de Paris Ile-de-France: quelles perspectives professionnelles envisagez-vous après la formation ?
Olivia : Je pense suivre un Master FLE par correspondance et ainsi continuer parallèlement à travailler à l’Alliance Française Paris Ile-de-France. Par la suite, j’aimerais partir travailler à l’étranger.
Guillaume : J’aimerais travailler à l’Alliance française Paris Ile-de-France car les conditions d’enseignement sont idéale, tant au niveau de l’infrastructure que du public. Par la suite j’aimerais partir en Chine.
Julien: Je souhaiterais travailler en Alliance, peut-être aussi prendre la direction d’une structure à long terme. Mais je suis tenté par beaucoup de choses, j’aimerais partir en mission, former des enseignants, concevoir des épreuves DELF/DALF, rédiger des manuels…
Émilie : J’ai envie de prolonger l’expérience de l’Alliance, apprendre à être autonome, me mettre à l’épreuve. J’ai envie d’avoir une expérience au sein de l’Alliance française Paris Ile-de-France et de progresser… On a encore beaucoup de choses à apprendre. Le monde du FLE regroupe de nombreux métiers, et ils m’attirent tous. Pour moi, il y a le cœur du métier : l’enseignement, le monde de l’institution, de la coopération culturelle et linguistique, le réseau du MAE… Tout m’intéresse ! Je sens que j’ai envie de participer à la réflexion sur l’évolution de la coopération.
Guillaume : Je me verrais bien évoluer vers la formation des enseignants, mais chaque chose en son temps !
Alliance française de Paris Ile-de-France: Quels sont les champs du français langue étrangère qui vous intéressent, qui vous attirent ?
Julien: J’ai envie de diversité, d’explorer l’ensemble des champs et de découvrir la manière dont l’enseignement du français langue étrangère évolue d’un pays à l’autre. J’ai également envie d’aborder l’enseignement du FLE aux enfants…
Émilie : Pendant notre formation, on a eu l’occasion d’aborder les différents champs de la didactique mais on ne les a pas encore expérimentés. J’ai envie de d’explorer ces champs d’enseignement.
Olivia : Oui c’est vrai, on nous a présenté différentes choses mais on veut en voir plus, pour savoir ce avec quoi on a le plus d’affinités.
Guillaume : Je sens que le FLI est un champ en pleine ascension. Du moins il y a de nombreux organismes sur ce créneau. Le FLI est un champ didactique intéressant. Comment faire de l’alphabétisation à des gens dans une langue qui n’est pas la leur est une question qui m’intéresse.
Alliance française Paris Ile-de-France : Si vous deviez donner un conseil pour les futurs enseignants de français langue étrangère que diriez-vous ?
Julien : Il ne faut pas faire de l’enseignement du français langue étrangère par défaut. Ce doit être une passion à transmettre.
Émilie : Il faut beaucoup vouloir transmettre et avoir de l’énergie. On ne peut pas aller en classe sans motivation, sans énergie.
Guillaume : On ne peut pas enseigner une langue juste parce qu’on la parle ou que c’est notre langue maternelle. Être enseignant demande une réelle formation.
Olivia : Il faut aimer les gens, aimer partager et aimer recevoir. Le plus important, c’est d’avoir une grande ouverture d’esprit.
Julien : Il ne faut pas avoir peur d’être observé et rester naturel. Quelque soit sa personnalité, on peut l’exploiter et la faire fructifier dans une classe, car il y a tous types de professeurs. Le plus important est de rester en phase avec son caractère, réservé ou extraverti !
Merci à tous les quatre, on vous souhaite une très belle continuation !
Olivia Kurkdjian, Émilie Lefevre, Guillaume Genet, Julien Bliecq et le service pédagogique de l’Alliance française Paris Ile-de-France