Le Puy-de-Dôme est l’un des principaux départements agricoles de France, un département qui chaque été vit au rythme des moissons de blé, d’orge ou de seigle. Ces dernières années les techniques de récolte dans les champs ont bien changé et se sont largement modernisées. Exemple sur la commune de Saint-Beauzire, au nord de Clermont-Ferrand. Victor Honnet.

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TRANSCRIPTION

Victor Honnet – Le temps de la moisson manuelle et épuisante avec une simple faux ou une moissonneuse en bois tirée par des bœufs paraît aujourd’hui bien loin / même les tracteurs et les moissonneuses-batteuses d’il y a quelques années sont déjà totalement dépassées / les nouvelles machines sont de véritables concentrés de technologie / celle pilotée par Jean-Marc Debain / agriculteur près de Clermont-Ferrand / a notamment une cabine climatisée et pas moins de trois écrans informatiques – J.-M. D. – Alors l’écran de contrôle avec lequel on travaille le plus c’est / c’est celui-ci / c’est-à-dire que c’est celui qui nous indique le rendement bien sûr et le taux d’humidité / donc il faut qu’on soit à 15 % maximum et voire moins si on veut – V. H. – Et là on est à combien – J.-M. D. – Alors tout de suite on est à 13 et demi / 14 / attendez / excusez-moi j’ai un petit obstacle / alors / sur / sur la même page d’écran / ben on a le rendement hein / tout de suite on tourne à 9 tonnes 5 / 9 tonnes 7 de céréales récoltées avec ça / ce qui est un / une très bonne parcelle aujourd’hui – V. H. – Avec cette multitude d’informations récoltées en temps réel / c’est toute la filière céréalière qui peut désormais mieux s’organiser / avant / pendant mais aussi après la récolte – J.-M. D. – Pour moi / entrepreneur / ça me permet de savoir la quantité qu’on va devoir évacuer dans les bennes qui se trouvent au bout du champ / ça permet de pas perdre de temps / parce que le / le client sait la quantité qu’il va devoir évacuer et il s’organise pour avoir le nombre de bennes suffisantes pour évacuer tout ça / il va savoir aussi la quantité qu’il va avoir à stocker chez lui / s’il la stocke / la coopérative elle aussi sait la quantité qu’elle va avoir à stocker / et tout le monde s’organise à partir de ces informations qu’on recueille instantanément dans la parcelle – V. H. – Mais même dans une moissonneuse-batteuse à 250 000 euros pièce il y a une chose au moins qui ne change pas / la longueur des journées de travail / souvent de 7 heures à 3 heures du matin.

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